Politique

Accueil Sommaire

 

Cette page est mon interprétation personnelle de certains événements de la politique française.

Les dates mentionnées représentent la date où le commentaire a été rédigé et non la date de l'événement lui-même.



Titre : Sommet du G4 tenu le samedi 4 octobre 2008

Date : 07 octobre 2008

Article N°15

Vous pourrez découvrir ci-après, la liste des mesures décidées lors de ce mini sommet qui avait réuni les quatre « plus grands » acteurs économiques européen.

1) « Nous nous engageons à assurer la solidité et la stabilité du système bancaire et financier européen et à prendre toutes les mesures nécessaires pour atteindre cet objectif »,
2) « Nous nous engageons à travailler de manière coopérative et coordonnée au sein de l'Union européenne comme avec nos autres partenaires internationaux »,
3) « Nous nous félicitons des décisions prises depuis début de la crise financière par la BCE, la Banque d'Angleterre et les autres banques centrales. La liquidité du système financier sera assurée par tous les acteurs »,
4) « Nous appelons les institutions financières à mettre en oeuvre les recommandations faites par l'Ecofin sur la transparence de leurs engagements et de leurs risques »,
5) « Nous soulignons la nécessité pour la Commission de continuer à agir rapidement et de faire preuve de flexibilité dans ses décisions en matière d'aides d'Etat »,
6) « L'application du Pacte de stabilité et de croissance devrait refléter les circonstances exceptionnelles que nous traversons, en application des règles du Pacte »,
7) « Quand un soutien public est nécessaire aux banques en difficultés, il (devrait être) accompagné de mesures assurant la protection des contribuables, la responsabilité des dirigeants, un partage du coût avec les actionnaires et d'une protection des intérêts légitimes des concurrents ».
8) « Nous nous assurerons que les institutions financières européennes ne sont pas désavantagées vis-à-vis de leurs concurrentes internationales en ce qui concerne les normes comptables (...) nous demandons instamment à la Commission de prendre des mesures pour qu'avant la fin du mois la classification comptable des actifs soit modifiée ».
9) « Nous nous félicitons de la décision de la Banque européenne d'Investissement (BEI) de mobiliser 30 milliards d'euros de concours au profit des PME européennes et nous lui demandons de l'appliquer rapidement »,
10) « Nous saluons la décision du conseil Ecofin (ministres des Finances de l'Union européenne) d'instaurer une surveillance stricte des agences de notation et attendons la proposition de la Commission pour la mi-novembre »,
11) « Nous appelons à un développement coordonné des règles européennes sur la sécurité des dépôts et approuvons l'intention de la Commission de proposer rapidement un texte en la matière »,
12) « Nous appelons à la tenue d'un sommet à une date aussi rapprochée que possible pour travailler à une réforme réelle et complète du système financier international »,
13) « Nous appelons à la création immédiate d'un collège de superviseurs pour surveiller les institutions financières transfrontalières et la constitution d'une cellule de crise comprenant les superviseurs, les banques centrales et les ministères des finances devrait être envisagée »,
14) « Nous examinerons comment la supervision, la réglementation, les normes comptables peuvent être conçues pour absorber les chocs en période de crise et limiter l'apparition de bulles spéculatives dans les périodes de prospérité »,
15) « Nous appelons les superviseurs à élaborer des codes de bonne conduite pour s'assurer que les systèmes de rémunération n'encouragent pas les prises de risque excessives »...

Je me suis permis de les lister car à leur analyse, que penser ?

D’abord, je pense aux vingt trois autres états écartés de ce mini sommet. OK, pour un premier rendez-vous, cela n’était peut être pas indispensable de les y associer. Mais comme j’avais entendu la douce musique de « tous ensembles » pour lutter contre cette crise…Réformer un état (la France) n'est déjà pas simple, mais s'attaquer à vingt sept états, c'est un défi que toute la bonne volonté de notre Président ne peut relever. Surtout, quand l'un des états fondateurs se met dès à présent hors jeu...

Deuxièmement, en relisant tranquillement ces quinze mesures, je ne peux que constater que ce sont uniquement des mots. Hormis la mesure N° 5, qui sous-entend une flexibilité du respect des accords de Maastricht (le déficit d’un état ne doit pas dépasser 3% de son PIB).

Cela va bien arranger les ex et futures réformes de M. Sarkozy. Adieu les vœux pieux du maintien à l’équilibre du déficit français pour 2012 (bien que le gouvernement tente de se rassurer en nous serinant que cet engagement sera tenu). Evidemment, cette mesure va cacher l’échec politique et économique de notre pays. Merci qui? Merci la crise.


Page précédente Retour haut de page Page suivante
Articles précédents Haut de page Articles suivants