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Cette page est mon interprétation personnelle de certains événements de la politique française.

Les dates mentionnées représentent la date où le commentaire a été rédigé et non la date de l'événement lui-même.



Titre : La cour du Roi

Date : 14 octobre 2008

Article N°17

La décision de notre Président de ne pas extrader l'ex-terroriste des Brigades Rouges, Marina Petrella me conduit à vous faire part de ces quelques remarques :

Pourquoi est-ce Mme Carla Bruni-Sarkozy qui a été chargée d'effectuer la démarche vis à vis de l'intéressée? Quelle sont donc les missions de la femme d'un Président? Qui l'a mandaté? Le Roi lui-même, pourtant, la constitution ne précise en rien le statut de la première femme de France. Il aurait été plus acceptable que notre Président émette une simple dépêche relatant sa décision.

Rappelons que c'est sous la gouvernance de notre Président qu'en juillet 2007, Marina Petrella a été incarcérée. C'est toujours notre même Président, qui en juillet 2008 signe le décret d'extradition pour son retour et jugement en Italie. Et là, il nous sort le Joker Carla! Peu d'amour propre à ses contradictions. Heureusement il y a l'humanitaire...

Cela lui aurait été bien difficile de se déjuger des mesures qu’il avait pris quelques mois auparavant. Mais avec Carla et la crise financière actuelle, sa démarche passe (presque) comme une lettre à la poste. Nos amis italiens sont légèrement critiques, mais dans les faits, peu de remous.

Par contre cette démarche aurait pue être précédée d’une action similaire afin d'éviter le suicide en prison de Metz_Queuleu du jeune gamin de seize ans. Si Mme Carla Bruni-Sarkozy a de la compassion pour les détenu(e)s, alors il faut aller jusqu’au bout de ses convictions. Bientôt Carla Ministre de la justice? Attention Rachida...

Seconde observation, cela n’aurait pas écorché sa jolie bouche d’avoir quelques mots de compassion pour les victimes. Notre Président aurait pu également réparer cet oubli, lors de sa conférence de presse du 13 octobre 2008.

En fonction des relations et réseaux, la monarchie et le fait du Prince prennent tout leur sens.

Sans me prononcer en aucune manière sur les faits passés de cette activiste, je reste fidèle à la République. Je n’aime pas voir bafouer la parole donnée du temps de la gouvernance par l’ex président François Mitterrand qui avait pris la décision suivante : « il ne devait pas y avoir d’extradition des ex-activistes italiens qui renonceraient à la lutte armée ».C’était le cas de Mme Petrella depuis quinze ans en France. Elle exerce le métier d'assistante sociale.


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