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Cette page est mon interprétation personnelle de certains événements de la politique française.

Les dates mentionnées représentent la date où le commentaire a été rédigé et non la date de l'événement lui-même.



Titre : Politique de l'emploi

Date : 29 octobre 2008

Article N°19

Le discours de notre président Sarkoleon I à Rethel le 28 octobre 2008 apporte quelques remarques.

Il était évident de prendre des mesures pour le court et moyen terme sur le chômage des salariés. Quitus sur les mesures effectuées bien que lorsque l'on zoom sur certaines d'entre-elles, celles-ci appellent à critiques. Néanmoins, l'analyse de ces critiques n'est pas l'objet de ce commentaire.

Par contre il me semble qu'un pan entier du traitement de l'emploi a été oublié (ou alors, à peine effleuré). De quoi s'agit-il?

De la prise concrète de mesures structurelles pour maintenir l'emploi. c'est à dire d'aborder des mesures pratiques évitant aux salariés d'être mis au chômage partiel, technique ou, cas extrême, licenciés.

Quid du beau discours de Gandrange sur l'usine de sidérurgie Mittal? Il est intéressant de rappeler quelques extraits de ce discours prononcé le 4 février 2008:

« ...l'Etat est prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires pour pérenniser l'aciérie d'Arcelor-Mittal.
« ...Nous sommes prêts à faire le nécessaire, quel que soit le propriétaire (de l'usine) car notre objectif c'est de garder des usines ouvertes en France. Soit nous arrivons à convaincre Lakshmi Mittal, le patron d'Arcelor-Mittal, et nous investirons avec lui, soit nous trouvons un repreneur, et nous investirons avec lui ».

Mais qu'en est-il fin octobre 2008? Rien! Face à Arcelor-Mittal, Société privée, que pouvait faire notre président? Pas grand chose car pas d'immiscions dans les sociétés de droit privé. Alors pourquoi annoncer de telles mesures? Pour faire croire qu'il agit? Etant un homme intelligent (je le critique suffisamment pour lui concéder cette qualité), je suppose que le choix des mots est voulu.

Quid des problèmes de la CAMIF, de Renault, de Peugeot, sans oublier les sociétés de sous-traitances. Alors avant de venir annoncer dans ce discours de Rethel que l'Etat ne laissera personne sur le bord du chemin, cela aurait été plus apprécié de présenter des mesures visant un moindre profit des patrons d'entreprises, de montrer une volonté de réduire les taux de rentabilité à deux chiffres et de revenir à une Société Industrielle plus égalitaire.

La table étant dressée, quelles mesures pense prendre le gouvernement pour éviter les licenciements qui attendent inévitablement une frange importante de salariés appartenant à des secteurs d'activités aujourd'hui sensibles (bâtiment, automobile, le peu de ce qui reste du textile - exemple DIM...). Bien sûr, avec moins de commandes, il y a moins de demande de main d'œuvre. Mais quand même, tous ces allègements de charges aux entreprises depuis des années, la défiscalisation des heures supplémentaires, la facilité de licenciement... Il n'y aurait donc rien à dire ou à faire? A part les délocalisations permettant de maintenir ce taux de rentabilité de court terme!

Et puis en dehors de toute hypocrisie, merci aux 35 heures qui ont permi aux dirigeants de ces dites sociétés de « limiter » l'augmentation des salaires.

Il me semble n'avoir rien entendu sur de telles futures mesures structurelles des conditions d'emplois des salariés au sein des entreprises. En faisant du mauvais esprit, j'oserais penser que le MEDF a bien un téléphone rouge avec l'Elysée...


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