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Cette page est mon interprétation personnelle de certains événements de la politique française.

Les dates mentionnées représentent la date où le commentaire a été rédigé et non la date de l'événement lui-même.



Titre : Dodo et Fredo sont dans un bateau...

Date : 27 mai 2009

Article N°49

Dodo est Monsieur Dominique Paillet, Fredo est Monsieur Frédéric Lefebvre et le bateau c'est l'UMP. Tous les deux sont porte-parole de la majorité.

Fredo, considéré comme le « porte-flingue » de notre Président a de nouveau sévi avec un amendement en réunion des ministres sur le télétravail, des personnes en congés maladie ou en congés maternité. Bien évidement, ce travail à domicile serait sur la base du volontariat.

Monsieur Lefevbre nous a souvent habitué à ce genre d'exercice. On lance un ballon et on regarde ce qui se passe. Rien, on y va ! Ca tousse, quelques députés lissent la proposition et se montrent doucement critiques. Cela permet de faire passer l'idée mais le coin est introduit dans les esprits. La valeur travail est vraiment le dogme inébranlable de cette majorité, mais a en devenir caricatural.

Je propose à Monsieur Lefevbre d'intégrer dans ces populations le congés prénatal. Six semaines (pour le 1er ou 2ème enfant) de perdues, quel gâchis !

Toutefois, étant de sexe masculin, je n'ai pas l'impression qu'il imagine avec pertinence ce que représente, pour une mère de famille, le suivi d'un nourrisson…

Nous parler de volontariat, quelle hypocrisie ! Comme le pal, cela commence toujours bien, mais malheureusement ça se gâte rapidement.

Je ne serais pas surpris que si une femme postule pour un emploi, son contrat ne mentionne pas une clause du genre « en cas de congés maternité ou maladie de l'employée, la société se réserve le droit de lui proposer un travail à domicile durant son absence de la société... ». Ou encore, « …en cas de refus, la société se réserve le droit de revoir les clauses du contrat de travail de l'employée… » ou des formules similaires.

J'en profite pour reprendre les propos du député socialiste Monsieur Alain Vidalies : « Les salariés doivent être volontaires pour travailler le dimanche, volontaires pour le prêt de main-d'œuvre et maintenant volontaires pour continuer à travailler même s'ils sont malades ». Fermer le ban !

Heureusement, mais je pense que ce n'est que provisoire, cet amendement a été retoqué par la Commission des Affaires Sociales le 25 mai 2009.


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