Titre : Interview de JM Rouillan

Date : 04 octobre 2008

Article N°11

J’avoue avoir quelques sympathies pour M. Olivier Besancenot comme aiguillon de notre vie politique. Cependant, d’avoir appris, il y a déjà quelques mois (juin 2008), que M. JM Rouillan avait l’intention de rejoindre le nouveau parti de M. Besancenot (le NPA), m’avait interloqué.

Rappelons que M. JM Rouillan est un terroriste, co-fondateur du mouvement armé «Action Directe». Il avait perpétré l’assassinat de M. Georges Bess (PDG de Renault) le 17 novembre 1986.

Mais, soucieux de l’équité, j’avais pris comme position : il a payé sa dette à la Société, il a le droit de redevenir un citoyen comme un autre.

Découvrir son interview dans l’hebdomadaire l’Express de début octobre 2008, m’a totalement sidéré. Ce monsieur, en liberté préventive, après une vingtaine d’années derrière les barreaux, se permet d’annoncer qu’il ne regrette aucunement son geste. La justice lui fait un «cadeau», et M. Rouillan ne peut s’empêcher de « la ramener », en violation avec l’une des clauses de sa liberté préventive (en plus!).

Si après sa peine, il n’a pas « mûri » intellectuellement, politiquement et sociologiquement, alors M. Rouillan, vous n’avez pas votre place dans notre Société. Vous avez toujours dans vos gênes un profond besoin de haïr cette Société « Capitaliste ». C’est plus fort que vous!

Mes avis dans ce site ne sont pas complaisant avec notre vie politique et sociétale actuelle, mais je n’ai pas choisi de mettre du sang sur mes mains pour la changer.

Quant à M. Olivier Besancenot, je suis déçu de ses réactions. Aucun commentaire de compassion pour la famille Bess et plutôt un accord tacite sur les propos de M. Rouillan.. Est-ce que pour adhérer à votre NPA, il faut venir en treilli et armé d’une AK47?

Si vous poursuivez dans vos opinions, vous n’allez pas crédibiliser votre futur parti. D’ailleurs, Mme Clémentine Autin, proche des idées de votre parti, s’est désolidarisée de cette interview.

Pour conclure, je suis satisfait d’apprendre le retour en maison d’arrêt de M. JM Rouillan.

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