Société

Accueil Sommaire

 

Cette page est mon interprétation personnelle de certains événements de notre société française.

Les dates mentionnées représentent la date où le commentaire a été rédigé et non la date de l'événement lui-même.



Titre : Casino Royal

Date : 24 mars 2009

Article N°28

Ah! Que n'entends dont nous pas sur les prises de positions du gouvernement sur le thème de la moralisation du capitalisme financier!

De beaux discours, mais le suivi des débats parlementaires montrent une toute autre facette des positions de notre gouvernement.

Les bonus, dividendes, primes, salaires, stock-options, parachutes dorés, retraites des dirigeants de nos grandes entreprises sont sous les feux de la rampe de la moralisation financière.

Et bien chiche! J'attends les résultats concrets. Mais je ne parierais pas un Kopeck sur les résultats des négociations actuelles, que ce soit avec le MEDEF ou les attendus du G20 sur les paradis fiscaux, secret bancaire et autres...

J'aimerais me tromper. D'où ces quelques lignes avant les décisions de fin mars et début avril 2009. Je ferais amande honorable si les décisions prises vont à l'encontre de mes critiques.

Je ne peux croire qu'il soit possible de changer le génome d'un banquier, d'un financier ou d'un grand patron du CAC. C'est de naissance. On ne se refait pas.

Rechercher les délires de certains cadres de JP Morgan... d'AIG en ce qui concerne les « States ». Plus près de nous : Valéo, la Société Générale, la BNP se sont essayés ou tentent encore de passer en force.

Comment imaginer changer un train de vie, une notoriété, bref, un mode de vie que quelques-uns ont bâti sur le dos de leurs salariés.

Ce n'est pas Mme Parisot, présidente du MEDEF qui les encourage. Ce n'est pas non plus un Gilles Carrèze, rapporteur de la commission des finances à l'Assemblée Nationale, qui tout en tenant des discours moralisateurs aura rejeté les amendements de l'opposition (et même l'un de son propre camp : M. Méhaignerie). Bravo néanmoins, pour votre courage d'avoir essayé.

Je ne sens pas une volonté politique de donner un coup de pied dans la fourmilière de la finance. L'argent est un sujet tabou en France. Alors, on se donne du temps, pour voir et puis le thème s'estompe et il finit par se faire oublier. Il est souvent de bon ton de laisser s'apaiser les passions qui dérangent un ordre très bien établi...


Page précédente Retour haut de page Page suivante
Articles précédents Haut de page Articles suivants