Titre : Hulot ubuesque

Date : 29 avril 2009

Article N°30

Un article qui aurait également sa place dans le thème « Medias ». Toutefois, je le considère plus adapté aux mœurs actuels de notre société, d'où sa présence ici.

Les articles condamnant cette décision foisonnent sur le Web autour de cet excès de zèle de la régie publicitaire de la RATP. Celle-ci ayant jugée que l'affiche de l'exposition Tati, sur les murs des gares du métro parisien, n'était pas politiquement correcte. Je ne serais pas long et j'y apporte uniquement un modeste témoignage de solidarité contre de tels comportements qui me semblent en décalage complet avec la symbolique voulue par cette affiche.

Avec de telles prises de décisions, on pourrait reprocher l'absence de casque sur la tête de l'enfant sur le porte bagage. Voir même une tentative de délit de pédophilie.

Au point où on n'en est, je cafte les excès qui n'ont pas encore été sanctionnés : l'affiche du film « Coco avant Chanel » et la cigarette d'Audrey Toutou, le tableau « l'Homme à la pipe » de Van Gogh...

J'ai honte pour ces fils de vertus, qui, sous l'égide de la loi Evin, mélangent tout. Il s'agit de l'Histoire et non pas de publicité pour une marque de cigarette quelconque.

Voilà les effets pervers liés à l'interprétation des lois se voulant régir nos mœurs. Merci à Monsieur Audiard d'avoir écrit ces vérités profondes et qui semblent apparemment toujours d'actualité :

1) « J’parle pas aux cons, ça les instruit »

2) « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. »

3) « Si la connerie se mesurait, il servirait de maître étalon… Y serait à Sèvres. »

4) « La connerie à ce point-là, moi, j'dis qu'ça devient gênant. »

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