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Cette page est mon interprétation personnelle de certains événements de notre société française.

Les dates mentionnées représentent la date où le commentaire a été rédigé et non la date de l'événement lui-même.



Titre : Rackam Le Rouge en Somalie

Date : 6 mai 2009

Article N°34

Pardon d'arriver après la bataille, mais les contraintes techniques de mon site m'auront occupé plus que de raison.

J'ai donc pris connaissance du destin tragique du skipper de cet équipage français, pris en otage par des pirates somaliens le 5 avril 2009.

Après intervention de la marine française, le voilier Tanit et ses membres d'équipage ont été libérés le 10 avril 2009. Toutefois, le skipper de ce bateau de plaisance est décédé lors de l'opération de libération des otages.

Les propos de cet article portent sur la responsabilité de ce skipper à naviguer dans les parages de cette côte somalienne, considérée comme depuis longtemps comme une zone à risques très élevés.

Les rêves de certain ne doivent pas faire oublier la prise de risques pour les autres. Prendre la décision de naviguer dans le golf d'Aden avec toutes les mises en garde des autorités militaires est d'une incommensurable irresponsabilité. Je suis désolé de l'écrire ici, mais la décision du skipper M. Lemaçon me scandalise. Avec un enfant de trois ans, quelle inconscience!!! Je vois encore une fois, que le bon sens des humains est inversement proportionnel à leur vanité. Pardon d'être aussi sévère, mais je ne prône aucune indulgence envers ce monsieur. Le plus grave, c'est qu'au titre d'un rêve déraisonnable, il a fait prendre à l'ensemble de sa famille des risques insensés. Il y a, je pense, des structures cérébrales chez certains individus qui sont incompatibles du réalisme et de la responsabilité qu'imposent cette passion de la navigation.

Depuis ce dramatique événement, l'enquête semble avoir démontré qu'il n'était pas possible d'identifier le tir qui avait la cause du décès du skipper M. Lemaçon. Depuis, des informations d'Europe 1, contestées par la famille, semblent accréditer que le décès du skipper pourrait être dû à une erreur des militaires français ayant procédé à l'opération de libération. Quel que soit les auteurs de ce drame, le faute première est à mettre sur le compte du skipper. Pardon de mes propos pour la famille Lemaçon, mais quant on est comptable de vies humaines, il y a des limites que l'on ne devrait pas franchir.


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