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Cette page est mon interprétation personnelle de certains événements de la politique française.

Les dates mentionnées représentent la date où le commentaire a été rédigé et non la date de l'événement lui-même.



Titre : Aux Champs Elysées...

Date : 11 mai 2009

Article N°43

Depuis le temps que j'en rêvais, le journal « Libération » l'a fait.

En effet, ayant été toujours troublé par ce qui me semblait être une incohérence administrative, je n'avais jamais donné suite à une quelconque investigation sur cette affirmation des ouvertures de magasins, le dimanche, en fonction du coté de l'avenue des Champs Elysées.

J'avais pris bêtement et naïvement comme argent comptant, les affirmations du Président puis, par la suite, de quelques-uns de ses ministres. Je m'étais résolu à me dire : une incohérence de plus.

Quelle surprise de découvrire cet article sur le site de Libération qui remet les « pendules à l'heure ».

J'ai sûrement manqué de pugnacité en ne cherchant pas à vérifier cette affirmation mais comme je n'avais aucun avis relatif à ce thème sur mon site, je n'avais pas été amené à creuser le sujet plus que cela.

Toutefois, je suis étonné qu'au niveau d'un Président, la recherche de la vérité n'ait pas été effectuée avant de caricaturer ce faux évènement dans le cadre de ses nombreux discours dont la vidéo ci-dessous en retrace le florilège.


Si j'extrapole ce comportement, il est facile d'imaginer que ce ne sera pas la première fois, qu'au plus haut degré de l'état, des contre-vérités sont annoncées avec conviction et assurance. Une excellente méthode pour « formater » l'esprit des citoyens (et dans ce cas précis, moi le premier).

Le petit Nicolas n'ayant pas été honnête, une bonne claque ne fait pas de mal de temps en temps. J'attends avec impatience un démenti concernant l'article du quotidien ou, ce qui serait plus grandiose, un mea culpa de notre Président...

Allez, pendant que c'est chaud, parlons de la loi elle-même : elle s'appuie sur la base du volontariat. Oh ! Que je me méfie de cette formulation! J'ai pu voir quelques contrats où il est stipulé que l'embauche du salarié est conditionnée par l'acceptation de pouvoir être amené à travailler certains jours fériés. Voyez-vous l'hypocrisie? « Je t'embauche mais tu es d'accord pour bosser le week-end (et certains jours fériés!) ». Nous ne devons pas avoir la même définition du mot "volontariat"... Voilà donc ce que je critique : un volontariat qui deviendrait la norme.

Que des étudiants (en m'offusquant plutôt, qu'ils devraient avoir d'autres chats à fouetter que de bosser pour payer leurs études), des personnes en difficultés financières soient intéressées, je peux le comprendre mais j'ai bien peur que cela rentre dans les mœurs.

J'ai bien aimé (bien qu'il ne soit pas dans ma sensibilité politique), la remarque de Hervé Mariton, député UMP de la Drôme : « Il y a six jours pour avoir et un jour pour être ». Chapeau! Cela fait déjà plusieurs fois que ce député n'a pas de langue de bois. Alors, je salue sa différence et son indépendance de position sur différentes lois déjà votées par le gouvernement.


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